un paradis...parfois...
La porte s’ouvre sur un paradis parfois perdu, parfois ému…
il suffirait pourtant de creuser plus haut que le ciel et de laisser pénétrer les sons…roule tes larmes pour la joie et laisse moi m’endormir dans tes baisers…c’est un fixe qui vrille les lagunes encore désertes, j’ai marché aussi loin que le vent pouvait m’envelopper et j’ai entendu…entendu le chant des matadors percer les écumes de ma vie…et toi, tu me dis tout bas que seul les parfums encore tièdes du demain peuvent altérer nos émotions…
dehors, un nouveau matin baisse les armes et préfère laisser la lune encore nous dévorer…nous ne faisons que vivre, nous ne savons faire que cela…dans mes yeux coulent encore l’empreinte de tes soupirs et tu aimes suivre les traces de ma peau encore humide…l’indicible prend possession de nos âmes…l’invisible dissipe toutes ressemblances avec un passé vitriolé…et…
la porte s’ouvre sur un paradis parfois perdu, parfois ému…