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almerys
20 septembre 2006

depuis mon accident je suis anesthesique...

C'est là tout pres, pret a sortir de ma tete...ça me fait signe et cogne plus fort...mais est ce que je ressens encore la douleur, j'appuye là ou ça devrait faire mal pourtant, putain je ne sens plus mes veines...depuis mon accident je suis devenue anesthesique, ça t'etonne? moi ça afflige ma pensee...t'as deja essaye de pousser la reflexion anesthesiee? c'est douloureux mais en silence, qu'importe je suis dans le train...j'observe les voyageurs les paupieres encore endormies et moi je regarde defiler le paysage noye dans une brume nosferatesque...noye...noye...je voudrais me noyer dans ce qu'il me reste...ce n'est pas un manque de confiance en soi c'est juste une abnegation de ce qu'il ne sera jamais...c'est tellement simple de dire a celui qui est dans sa merde qu'il ne peut s'en sortir qu'a la force de sa volonte, si c'etait la solution miracle ça se saurait je crois...je crois, je pense plutot, enfin oui presque, euh non peut etre...encore quelques galops et je remonte dans le train...j'y suis bien, personne ne me connait et je ne veux connaitre personne, juste apprecier, juste respirer ceux qui m'entourent...depuis mon accident je suis anesthesique, ah oui je l'ai deja dit, c'est pas tres important mais depuis j'ai du verre dans les yeux...a vouloir les limer je suis devenue avaleuse de sabre...je me suis perforee l'anthrax, si ça fait mal, puis de toute façon j'en ai subi l'ablation...je l'ai mis sous pli et je jubile car c'est la bonne soeur du cure qui payera les frais...ce soir enfin cet apres midi j'ai hai les carmelites...je ne supportais pas leur reclusion a perpetuite...mais la pillule j'ai avale et je les laisse entrer dans mon esprit sans leur fermer mon ame...apres tout mon probleme si il y a ne vient pas d'elle...pourquoi je m'en prendrai a ces femmes soumises a Dieu?...non je m'en veux a moi meme, je corrige, j'efface pas, je rectifie la ligne...je souffre de trop aimer, j'ai eu peur de ce que je pouvais ressentir, j'ai eu peur de m'aimer...non petite Al' tu ne peux pas apres que te restera t'il...je laisse le temps couler sur ma vie, il file entre mes cuisses comme l'ecume des beaux jours...les souvenirs me penetrent un a un et je les veux encore...ame sensible et puritaine choquee par ce passage etroit de mon intimidentite...va et viens jusqu'au bout et apres tu me jugeras...tu ne seras pas le dernier...pas cette satisfaction...je m'en garde le privilege...le sacrement ultime au bord des levres...comme un calice a sa beaute...je n'obsede qu'une infime partie de ma resolution...

depuis mon accident je suis aMnesthesique...

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Commentaires
B
"je souffre de trop aimer, j'ai eu peur de ce que je pouvais ressentir, j'ai eu peur de m'aimer..." Sans doute à trop aimer on en perd la déraison pour une dirition. <br /> <br /> doux bisous de celui ... qui n'a pas peur...
L
je suis revenue ici, comme à la recherche d'un ange blessé...dans l'antichambre la douleur se fait plus profonde encore, les maux perdurent. deux anges en une femme, deux anges qui se battent et l'espoir, vraiment pour toi, toi seule, que tu retrouveras la paix, ou du moins un état moins meurtrier dans la tour de la déraison. <br /> je t'embrasse, je pense à toi*
L
Alice au pays des merveilles, <br /> Ne se noie que dans un verre d 'eau, <br /> Et posant son oeil dans la corbeille, <br /> Se raconte des histoires d'o.<br /> Tu poses le flingue de tes maux, <br /> Hesitante, à graver, du noir corbeau, <br /> Et plonge la tête en veille,<br /> Saturant l'air de notes biseaux.<br /> Il ne reste plus que les dettes abeilles,<br /> Qui sont moins absurdes que mes mots, <br /> Un refrain bourdonant la veille,<br /> Et la grande ourse impose le taux. <br /> <br /> Je sais bien que tu es capable de sentiments mon anjumelle. Je t invitente et te fais de tendres baisers.
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